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Pour de Nouveaux Droits de l'Homme, par Pierre Bercis aux Editions JC Lattès, préface de L. S. Senghor

Pour de nouveaux droits de l'Homme «ce qui m'a frappé à la lecture de ce livre, c'est la lucidité, toute cartésienne, du théoricien et, en même temps, le pragmatisme visionnaire du militant socialiste.[...]

Toujours projeté dans l'avenir, vers l'aube du troisième millénaire, qui sera celle de la « Civilisation de l'Universel », Pierre Bercis récapitule, en les analysant, les trois éléments qui caractériseront cette Civilisation : 

1°) l'entrée des peuples du Tiers-Monde dans l'arène internationale, qui apportent leurs valeurs originales de civilisation ;

2°) la révolution des sciences et techniques qui apporte aux hommes de nouveaux pouvoirs ; 

3°) la vocation de la France, patrie de Descartes et des Droits de l'Homme, dans l'élaboration du nouveau projet de société, qui sera socialiste ou ne sera pas. Fort de cette analyse, il nous propose une nouvelle Déclaration des Droits de l'Homme. Celle-ci, en exprimant un nouvel humanisme, ajoutera les droits modernes aux droits élémentaires, c'est-à-dire les droits économiques, sociaux et culturels aux droits politiques et civils.[...]

Il s'agit d'élaborer ce projet pour le bicentenaire de la Déclaration du 26 août 1789. Il s'agit aussi de la faire adopter, d'ici là et à l'unanimité, par l'Organisation des Nations Unies. C'est alors seulement que cette nouvelle Déclaration méritera l'épithète d'universelle, faite qu'elle sera pour tous les continents, pour toutes les races, pour toutes les civilisations, pour tous les hommes - sans oublier les femmes. »

LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR

Guide des droits de l'homme, La conquête des libertés, par Pierre Bercis, Editions Hachette Education, préface de Bernard Kouchner

Cet ouvrage est à la fois:

- une histoire des droits de l'homme;
- un dictionnaire des personnages ayant défendu les droits de l'homme, des événements marquants, et des termes essentiels a connaitre dans ce domaine.

Il comporte également:

- les textes fondamentaux (la Déclaration des Droits de l'homme de 1789, la déclaration universelle des Nations Unies de 1948, les droits de l'enfant, etc.);
- un descriptif des organisations non gouvernementales et des organismes publics les plus importants;
-un index.

Libérer les droits de l'Homme, par Pierre Bercis, Editions de l'ATELIER

Tout le monde ou presque se réfère aujourd'hui aux droits de l'homme.

Les principes de la Déclaration de 1789 et ceux de la Déclaration universelle de 1948 ne sont guère contestés. Et pourtant ces textes n'ont empêché ni le Goulag ni le Cambodge, ni le Rwanda ni la Yougoslavie, ni l'Algérie ni le Tibet... Et de nouvelles menaces plus insidieuses apparaissent : les nouveaux développements des biotechnologies, la prégnance croissante des mécanismes financiers sur l'économie, la multiplication des réseaux de communication sont autant de défis pour l'homme et son environnement.

Devant ces constats, faut-il s'arc-bouter sur des textes anciens ou plutôt élargir les droits de l'homme aux attentes du nouveau siècle ?

Pierre Bercis propose d'adopter une démarche offensive en matière de droits de l'homme. Il décrit dans cet ouvrage les chantiers à venir : le droit à la paix, à un environnement sain, le droit à l'intégrité physique, psychique et génétique, au respect des cultures, le droit de tout salarié de participer aux décisions économiques qui le concernent...

En interpellant vigoureusement les citoyens, les hommes et les femmes politiques, cet ouvrage plaide pour l'adoption par le Parlement français d'une extension de la Déclaration des droits de l'homme. Celle-ci permettrait d'identifier les enjeux du futur puis serait proposée dans les instances européennes et mondiales.

Volver - 300 semaines pour 30 000 disparus pendant la dictature en Argentine (1976-1983), préface de Bertrand Delanoë

« Même une souris peut mordre un chat », prétend un dicton chinois. Alors que les États démocratiques à travers le monde continuent de coopérer avec un gouvernement argentin qui multiplie les enlèvements, les tortures et les meurtres, à Buenos Aires, après le coup d'État de 1976, des femmes courageuses, les Mères de la place de Mai, décident de manifester chaque jeudi face au palais présidentiel, la tête couverte d'un foulard blanc sur lequel est inscrit le nom d'un des 30 000 disparus. En France, le 5 octobre 1978, à l'initiative de l'ONG Nouveaux Droits de l'homme, une manifestation s'organise, elle aussi, chaque jeudi à midi devant l'ambassade d'Argentine à Paris. Elle devait réunir beaucoup de monde et ne durer que quelques semaines. Elle ne rassembla au début que quatre personnes et dura plus de six années ! Une folie qui occulta un peu la tragédie chilienne dès lors que François Mitterrand, Yves Montand, Simone Signoret, Catherine Deneuve, Michel Foucault, Daniel Balavoine, Lionel Jospin, Bertrand Delanoë, Jean-Pierre Chevènement, Jacques Delors, parmi d'autres, vinrent apporter leur soutien aux Mères de la place de Mai sous l'œil des caméras. Inutile de rappeler tout cela ? Ce serait une erreur de le penser, parce que aujourd'hui encore la jeunesse argentine s'interroge sur cette période tragique ; parce qu'on retrouve des corps mutilés ; parce qu'on continue de juger les auteurs de ces crimes contre l'humanité. Oublier l'Histoire, c'est se condamner à la revivre.